J'ai Tué - Mikhail Boulgakov




Qu'est-ce qui a poussé l'élégant et raffiné docteur Iachvine à assassiner délibérément l'un de ses patients? Qui est cet homme qui s'est joint à un groupe pour visiter une vieille demeure russe? Pourquoi est-il presque nu? Tantôt graves et profonds, tantôt loufoques et légers, ces quelques textes révèlent toute l'étendue du génie de l'auteur du Roman de monsieur de Molière.



Le Livre de Poche - 115 pages
Nouvelle / Classique





Une transition entre les deux vies du médecin et de l’écrivain.

Après « Récit d’un Jeune Médecin », c’est avec plaisir que j’ai découvert dans la même bourse au livre, ce second recueil par Mikhail Boulgakov.

M’attendant à une bonne surprise, j’ai été désarçonné de ne pas réussir à entrer dans la plupart des récits proposés. En première ligne évidemment, le premier texte. Il m’a tout simplement été impossible de le lire.

Heureusement deux nouvelles ont su relever le niveau et me faire retrouver l’âme de médecin de l’auteur. Toutes les autres nouvelles ont été de vraies souffrances pour moi, ce pourquoi j’ai préféré les ignorer. 

« J’ai tué »

Cette nouvelle m’a tout simplement réconcilié avec l’auteur que j’avais pris en grippe après mes nombreuses tentatives sur la première nouvelle du livre.

Boulgakov a su faire preuve d’une belle plume et d’un recul critique presque effrayant par rapport aux faits relatés. Le meilleur texte de ce recueil (enfin, par rapport aux deux que j’ai réussis lire…).

« L’éruption Cutanée »

Reprenant les marques de « Récit d’un Jeune Médecin », je me suis tout de suite attaché à celui-ci. De plus c’est un texte fort, sur une maladie trop souvent inconnue à cette époque, la syphilis.

Retour à une autobiographie romancé, où l’auteur n’écrit pas, mais nous parle. Il arrive à nous perdre dans la profusion de choses, d’évènements. Mais l’écriture reste très agréable, bien que réquisitionnant toute la complexité du domaine médical.

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